Près de la Salle Polyvalente de la désolation en découvrant la disparition d'une partie des installations après le mariage de samedi dernier. Cela annule une partie du travail des tricoteuses pour embellir la ville. Actes stupides et gratuits. Pourquoi cette envie de détruire ?
Voilà les arbres tout nus et des centaines de "gendarmes" qui ont perdu leur logement bien chaud. Désolés les gars mais on reviendra l'année prochaine...
Marie Odile repart avec une sucette géante qui a été épargnée !
Je voudrais revenir à l'occasion de ce message sur certains
commentaires de la vidéo de FR3 où apparaissaient les tricoteuses. Quelle
violence dans les mots de certains messages ?
Pourquoi chaque fois que l'on parle de laine on l'associe à
la misère ? Vous saurez qu'une association caritative bien connue nous a donné
de nombreux ballots entiers de pulls encore en bon état, à détricoter car ils
ne trouvaient pas preneurs parmi les déshérités qui viennent les voir !! Alors
arrêtons ces allégations comme quoi on devrait tricoter pour ceux qui ont
froid. Nous ne sommes plus en 1950 où l'on ne connaissait que cette matière pour se vêtir... La laine est d'un entretien délicat et ceux qui ont besoin de vêtements
chauds préfèrent la polaire et les vêtements synthétiques.
Il n'est pas
venu à l'idée que tricoter est pour beaucoup de femmes seules un moyen de
combattre l'isolement et de se retrouver pour participer à un événement sympathique et créatif. On essaie de mettre du lien social mais aussi de la poésie en ville, cela ne fait de mal à personne et je ne comprends absolument pas ces attaques féroces. En tout cas les habitants d'ici ont apprécié, eux, que la laine
joue avec la couleur dorée des feuillages et ils veulent que l'on recommence. Que
c'est triste tous ces gens qui sont intolérants. Je plains leur absence de sensibilité, de poésie, et de faculté à s'étonner et à s'émouvoir... et à créer
On ne demande d'ailleurs rien en échange, sauf de respecter notre travail.
On ne demande d'ailleurs rien en échange, sauf de respecter notre travail.
Michelle Guéritey pour Vill'en laine.
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